L’obésité et le surpoids sont souvent liés à un risque accru de toutes sortes de troubles de sanitaires tels que maladies cardiovasculaires, diabète, cancer ainsi qu’un manque d’estime de soi et d’assurance. La chirurgie bariatrique consiste à modifier l’anatomie de l’appareil digestif afin de diminuer la capacité de l’estomac à ingérer des aliments. Mis à part la perte de poids, la chirurgie favorise également une bonne santé. Perdre un excès de poids réduit le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres affections telles que le type 2. Voyons donc en quelques lignes, en quoi consiste cette chirurgie ?
Le principe de l’anneau gastrique
Un anneau ajustable est placé autour de l’estomac pour restreindre son volume. Il limite la quantité d’aliments qui peuvent être ingérés au cours d’un repas. Cette technique est de moins en moins utilisée, sauf chez les patients jeunes du fait de son caractère réversible.
La gastrectomie longitudinale, la « sleeve »
Cette intervention chirurgicale implique l’ablation des deux tiers de l’estomac, y compris la partie qui contient les cellules qui synthétise la ghréline, l’hormone qui stimule l’appétit.
Le « by-pass », la technique de la dérivation gastrique
Cette chirurgie s’effectue en deux étapes. La première consiste à réduire la taille de l’estomac. La deuxième étape, consiste à couper l’intestin grêle à un endroit précis ensuite on relie les deux organes. Il existe plusieurs techniques possibles de « by-pass ». Cette chirurgie est largement remboursée chez les adultes qui présentent un IMC supérieur ou égal à quarante.
Une opération en dernier recours
Cette chirurgie est proposée à des personnes dont l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur ou égal à quarante et pour l’IMC à trente-cinq si l’obésité est associée à une autre pathologie susceptible d’être améliorée par l’intervention. Cette solution de dernier recours doit être proposée après l’échec d’un traitement médical, nutritionnel, diététique ou psychothérapeutique.
Une efficacité prouvée
L’effet maximal est en général obtenu deux ans après l’opération. Elle s’accompagne d’une diminution des maladies associées à l’obésité. Le risque d’accident cardiovasculaire comme l’infarctus du myocarde ou l’AVC est ainsi divisé par deux.
On observe aussi une régression, voire une rémission, du diabète de type 2, ainsi qu’une réduction de l’hypertension et du taux de cholestérol. Ces bénéfices se traduisent par une amélioration de la qualité de vie et un allongement de l’espérance de vie. Mais Avant de franchir le pas, il est cependant important de noter que la chirurgie n’est que le commencement. Pour des meilleurs résultats, vous devez adopter un changement radical de mode vie.